Inauguration des écocentres de l’Usine Grande-Baie
Le 17 mars dernier, l’inauguration de deux écocentres à l’usine Grande-Baie a marqué un moment clé pour l’entreprise. Une dizaine de personnes étaient présentes pour souligner cette avancée majeure en matière de gestion des déchets et des matières résiduelles. Le centre de tri a été conçu à partir d’une formule innovante, développée par l’équipe Valorisation et de l’Amélioration de performance.
Audrey Murray-Chiasson, chef de service des fours à cuisson P155 et promotrice du projet, explique que l’an dernier, le directeur de l’usine, Martin Lavoie, a donné au comité de gestion des matières valorisables (GVM) le défi d’améliorer la gestion des déchets et des résidus. L’usine devait également renforcer sa gestion des matières dangereuses afin d’en assurer la conformité.
Collaboration et expertise : le succès du projet
Une activité Kaizen pour identifier les points faibles. Un constat a rapidement émergé de cette démarche : les bennes dispersées un peu partout sur le site complexifiaient le tri des matières résiduelles, le rendant inefficace. Le consensus fut de les concentrer en un même endroit à la manière d’un écocentre, évitant ainsi des levées inutiles, tout en réduisant les coûts d’enfouissement et favorisant la valorisation des matières. La localisation hors site de l’écocentre permet également d’effectuer les levées de bennes là où il n’y a pas de coactivité, ce qui répond à un en enjeu SSE non-négligeable.
Réalisé en collaboration avec le projet de réfection des fours Pechiney, le projet d’écocentre s’intègre parfaitement avec les activités de réfection des fours à cuisson qui débutées fin mars. L’ajout de 300 travailleurs et le surplus de déchets liés au projet ont mis en évidence l’importance de centraliser et de bien gérer les matières résiduelles.
« L’écocentre représente une superbe opportunité pour l’usine, avec une grande quantité de matières valorisables. Il y avait beaucoup à gagner dans la manière de gérer et de ségréger les matériaux. L’économie réalisée sur les frais d’enfouissement a été un argument convaincant. Le projet des fours à cuisson nous permettait également de bénéficier d’un certain montant pour mettre l’écocentre en place, puisqu’il y avait de l’argent d’alloué pour la gestion des résidus», résume Réginald Girard, superviseur du projet des fours à cuisson d’anode.
Modelé sur celui du Complexe Jonquière, l’écocentre de l’usine Grande-Baie a pris forme en seulement trois mois, un délai relativement court pour une initiative de cette ampleur.
Ce projet carboneutre bénéficie de l’implication de tous les secteurs, y compris des entrepreneurs qui ont été rencontrés individuellement pour assurer une bonne gestion des résidus.
Pour en savoir plus, consultez l’article paru dans le journal Le Lingot : Inauguration des écocentres de l’Usine Grande-Baie — Le Lingot